ateliers de création

Association loi 1901

Témoignages



Comme témoignage, je pourrais apporter le suivant : les séances effectuées à l'atelier sont complètes pour qui veut s'initier et se découvrir dans l'écriture, à renouveler.
La réflexion, la démarche d'écriture sont développées grâce à  une technique propre, mais aussi grâce à l'enthousiasme de l'organisatrice et les réactions diverses des participants.
Cet atelier mérite de se développer à partir de nouvelles thématiques et méthodes d'appréhension de l'écriture.

Anne D, 35 ans, aide comptable, étudiante en droit, Talence, septembre 2013



J’ai découvert l’atelier d’écriture en décembre 2012. Je me suis inscrite parce que j’aime les livres, la lecture, et l’envie de calmer un mental agité.

Je participe à cet atelier de façon régulière, soit à Pessac, soit à Bordeaux, selon ma disponibilité.

Cet atelier est animé par Sophie COLARDELLE.
Il est constitué d’un groupe de personnes désireuses d’écrire, de partager, d’échanger, de discuter, sur les textes écrits, lus ou retravaillés aux cours de ou des diverses animations.
Il se déroule suivant les phases établies au préalable par Sophie.

Chaque atelier est différent laissant autant de place à l’écrit, comme à la prise de la parole.
La découverte d’auteurs, d’artistes et de critiques m’a enrichi, ouvrant mon esprit à un style d’écriture, et un rapprochement à l’écoute de la musique classique.

Au début le fait de poser sur papier des ressentis, des émotions ou l’imaginaire a été un cheminement timide presque pudique pour moi.
Et puis au fur et à mesure des ateliers, des écrits, des partages, une transformation s’est opérée. Le plaisir a pris le dessus, j’étais même surprise de ce que j’étais capable de créer.

J’entame ma deuxième année.
J’espère que par la pratique je pourrais être capable d’écrire des textes de poésie.

Paquita DL, 50 ans, demandeur d'emploi, secrétaire médical, Mérignac, septembre 2013

Juste une séance d'essai à Bordeaux cet été.
Atelier intéressant et riche.  Découverte d'une autre façon d'écrire, excellent "appui" pour l'écriture solitaire.
Françoise L, 63 ans, retraitée, écrivain public, Mérignac, septembre 2013


En fin d'année je suis surprise d'écrire ce que j'ai à dire comme je le désirais (... écrire pour mieux parler, me libérer, exister...).
Surprise d'exprimer à l'oral ma pensée correctement sans dire le contraire de ce que je voulais.
Surprise d'apprendre quand je l'entendais en moi, que le mot restait désincarné...
Aujourd'hui le mot se met à vivre dans ma tête comme un petit personnage seul ou avec d'autres mots, il vit sa vie et je l'entends, il s'associe à d'autres, et là, pour moi, une pensée nouvelle par l'écrit surgit.
Au cours des séances j'écris des textes spontanés, mais je n'arrive pas à les retravailler, ils restent dans le dossier, ils s'amoncellent et ne se lisent pas à l'extérieur de l'atelier.
Mais je sens que je vais y arriver...
L'atelier par ces pratiques d'écriture, d'échanges et de convivialité me permet de développer mes capacités d'adaptation à cette nouvelle ville qu'est bordeaux !
Hors de l'atelier en attendant d'écrire des scénarios, je pratique l'art plastique en développant des échafaudages pour des créations de castelets.
Les différentes phases des séances sont des déclenchements qui me permettent de m'ouvrir à cette pratique de l'écriture spontanée et ça fonctionne ...
Cette animation est une philosophie du déclenchement qui invite à libérer sa pensée et son imaginaire en se basant plus sur des représentations d'images que sur des représentation de mots et de construction de texte : de cette sorte, la sensorialité se met à fonctionner, d'une importance aussi grande que l'intelligence abstraite.
Le mot devient sensoriel, il peut être  trituré dans tous les sens ...
Les contraintes sont classiques pour un atelier de création, de production d'écrit : "aller chercher en soi la pensée qui surgit et que l'on attendait pas !!"
Le travail intérieur est de chasser les inhibitions, les opinions toutes faites, les peurs, les jugements, qui polluent la pensée...
La spécificité de l'atelier est pour moi le contenu de la consigne : elle est préparée, structurée, présente sans être contraignante, au contraire, elle surprend et réveille ce que nous avions de caché en nous, et qui oh ! belle surprise, existe bel et bien.

Je dirais soudain : "Le cor est beau et rouge"...
Le corps est présent dans l'écriture par l'expression, la musicalité du mot ou de la phrase.
On peut se sentir plus "ordinaire" et plus satisfait de soi.
Le corps peut être rouge vivant surprenant et communicant c'est évident, il est là, il écrit, peut-être crie ..!
Les jeux de papier découpés, montés, agencés, partagés, présentés, offerts, ne sont pas des jeux mais des "snoupieux" (bonbons en hollandais), ils décoiffent...

Les images mentales, les souvenirs, les rêves, les images, se mêlent par association de mots et entraînent la pensée dans un voyage ou par moment dans une danse insoupçonnée.
"Bien sûr en fonction de la situation soudaine proposée."
Ces mots ne viennent pas tout seul, ils se perçoivent, ils se reçoivent, dans des échanges de soi à soi-même ou de soi à l'autre, à l'occasion d'échanges qui peuvent entraîner des discussions et des rencontres.
Ces mots arrivants sont des mots précieux porteurs de richesses dans les lieux nouveaux de la pensée et de l'imagination et de la voix.

Cette  découverte de la vie des mots en nous, dans ces moments privilégiés que sont ces séances, est accessible à tous, lettrés ou moins lettrés : la pensée se réveille à l'être humain dans une explosion inattendue d'humanisation ...

Marie-Odile G, 71 ans, retraitée, formatrice groupe d'alphabétisation, Bordeaux, septembre 2013.

On me demande donc de témoigner sur l'atelier. Que dire, si ce n'est que celui-ci doit perdurer. Dans un monde où la majorité pense en rond ( comme disait Léo, ça donne des idées courbes ), où n'importe quel imbécile "like" sur Tweeter  un bijoutier qui s'affole et tire dans le dos d'un cambrioleur, où la littérature formatée par les éditeurs à la solde des fonds de pensions s'expose entre les paquets de nouilles et les rouleaux de papier hygiénique dans les supermarchés pendant que les vrais libraires crèvent la gueule ouverte. Dans un monde où les animateurs radio, trop souvent, abrutissent un peu plus la ménagère de plus de cinquante ans et l'adolescent boutonneux en survie dans le lycée professionnel d'une banlieue chaotique qui croient qu' Harlem Désir est issu du croisement entre Jaurès et Angela Davis et pour qui Marx , quand is en ont entendu parler, est seulement le nom d'un cuistot célèbre dans Paris Match.

                   Alors, bien sûr, un atelier d'écriture , ça peut aider, une fois par semaine, à se sentir un petit peu moins con, l'espace d'un moment, pour poser des mots sur les plaies et préférer Céline, Totor ou Rabelais à Julien Courbet.

                   Quant à l'animation, son contenu, son état d'esprit, la qualité de l'échange et le reflet de la qualité du groupe, certaines soirées sont forcément meilleures que d'autres et réciproquement. Pour l'essentiel, ça se passe bien : la petite lueur que chacun porte à l'intérieur de lui-même brille souvent mieux au contact des autres.

                   Oui, l'atelier d'écriture m'apporte plus, me donne plus l'envie d'écrire et m'aide un petit peu à supporter la merditude des choses en apprenant petit à petit à dessiner des moutons qui ne mangent pas les roses.

Bernard G, 55 ans, demandeur d'emploi, cadre commercial, Canéjan, septembre 2013



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